lundi 6 juin 2011

Sa majesté des clones - Jean-Pierre Hubert

Auteur : Jean-Pierre Hubert 
Titre : Sa majesté des clones 
Parution : 2003 
Editions : Mango jeunesse 



Dans un satellite civil nommé Mentor, des enfants sont regroupés pour suivre leur cursus scolaire, séparés de leurs parents qui vivent sur la planète Afgor. Le système comprend quarante planètes et deux soleils. Les humains, dans leur tentative de découvrir puis de nouer un lien avec des êtres extraterrestres, doivent dorénavant lutter contre ceux-ci. Plus particulièrement se protéger contre les Arachnos (des araignées intelligentes). 

En effet la station orbitale Mentor se voit attaquée par un croiseur de guerre Arachnos à coups de torpilles et de chasseurs pilotés. La station est rapidement dégradée. Les aliens s’y introduisent et tuent un maximum d’enfants et les quelques adultes présents à bord. Néanmoins une poignée d’enfants parviennent à quitter la station dans une navette et évitent de justesse en passant dans l’hyperespace le souffle d’une torpille. Les deux adultes qui les accompagnaient ne purent s’en sortir. 

Les enfants, évanouis suite à la violence du choc, se réveillent dans un endroit qui leur est inconnu. Seuls, ils doivent s’entraider et s’appuyer sur leurs connaissances théoriques pour organiser le groupe et leur survie. Bien entendu, rapidement interviennent des conflits entre enfants pour la nomination du chef. Quelques jours plus tard, devant l’accroissement des heurs, les enfants se répartissent en deux groupes… 


Le roman est une adaptation de « Sa majesté des mouches » de Golding, le clonage en plus (en seconde partie). Il aborde les notions de groupe, les relations avec autrui, l’entraide, la prise de responsabilité, la survie en milieu hostile, etc. Deux petits détails cependant. Quelle idée d’avoir nommé certains protagonistes avec des noms débiles comme Souris, Toupie ou encore Les canaries ??? En outre, dans la première partie, un enfant va décéder et je trouve que l’émotion est quasiment absente. Ils s’engueulent pour se rejeter la faute (une amputation qui aurait pu/du être évitée), on chouine un coup et basta. Aucun traumatisme. L’inhumanité dans toute sa splendeur. Au final, on passe un bon moment.

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