lundi 6 juin 2011

Projet Oxatan - Fabrice Colin

Auteur : Fabrice COLIN 
Titre : Projet Oxatan 
Parution : 2003 
Editions : Mango jeunesse 



XVIème siècle sur Mars. Au centre d’un cratère de 20km de diamètre vivent dans un bunker quatre enfants âgés de 13 ans (Arthur, Jester, Phyllis et Diana). Ils n’ont aucun contact avec l’extérieur et la première ville est à 300 bornes. Le bunker est entouré de l’Eden, un marécage remplit d’alligators. Cet espace est délimité par une immense clôture électrifiée qu’il leurs est interdit de franchir. Ordre de MG, leur gouvernante : « Vous savez ce qu’il y a au dehors ? Au dehors, c’est le mal qui rôde. Le Mal est partout. Le Mal, derrière le grillage. Vous ne devez jamais sortir, jamais ! ». Plus exactement, c’est une forêt dans laquelle, aux dires de la gouvernante, se trouve des ogres. Les enfants évidemment enfreignent cette règle et partent à l’aventure en passant par un trou dans le grillage camouflé par un buisson. 

Au cours d’une de leur escapade, Jester va s’égarer alors que dans le même temps, Diana accoure vers Phyllis et Arthur haletante. Elle affirme avoir vu un ogre. MG est furieuse d’apprendre la disparition de Jester. Un ou deux jours plus tard il réapparaît les habits déniapés, le sourire aux lèvres. Enfermé par la gouvernante dans un cabanon hors du bunker, Phyllis et Arthur lui rendent visite la nuit pour en savoir plus. Il leur indique l’emplacement d’un trésor. Ceux-ci vont à l’endroit en question et trouvent un microdisk… 



L’intrigue de « Projet Oxatan » est un peu longue à se mettre en place néanmoins la seconde partie est passionnante. L’auteur évoque la dangerosité de la science et à la fois son pouvoir de fascination. Cette seconde partie prend une tournure métaphysique avec le questionnement des androïdes sur leur véritable identité, la manipulation des souvenirs, la fabrication de la mémoire. C’est aussi un hymne à la liberté. Bien qu’au prime abord diabolique, on comprend aisément les motivations de ce génie qui va sombrer dans la folie

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