Les annales de Klepsis de R.A Lafferty
[Annals of Klepsis, 1983]
ED. DENOËL / PRÉSENCE DU FUTUR, 1985
Datant du début des années 80, Les annales de Klepsis contient tous les éléments d’un récit laffertyen : imagination débordante, univers déglingué et assurément imprévisible.
Un cocktail savoureux et jouissif qui ne devrait laisser personne indifférent.
Un cocktail savoureux et jouissif qui ne devrait laisser personne indifférent.
Bienvenue sur Klepsis - planète aux trois soleils et aux deux lunes, dont le mode de gouvernement n’est autre que la « piraterie contractuelle ».
Le narrateur est l’historien irlandais et unijambiste Long John Tong Tyrone. Il vient découvrir l’Histoire de Klepsis. Mais il est bien connu que cette planète en est dépourvue. Ce qui n’est pas le cas des raisins appelés « Mon Dieu, quels raisins ! » aux vertus hallucinogènes très appréciées par les autochtones et les divers voyageurs venues de tout azimut. L’absorption de cette nourriture se résume à tout excepté un bad trip. Le plus déroutant est que la réalité ou plutôt devrait-on dire les réalités, sont changeantes. Un terrain de jeu que Lafferty affectionne particulièrement.
Notre historien s’embarque à destination du château Ravel-Brannagan, qui est un paradoxe en lui-même - parmi tant d’autres. En effet, ce château-là contient toute l’Histoire de la planète Klepsis qui n’en possède pas. Sur place, l’unijambiste ainsi que quinze compagnons d’infortune, sont fait prisonniers par le prince Henry afin d’être exécuter pour pimenter sa vente d’esclaves et son gala...
Les annales de Klepsis peut être, ainsi que ces recueils de nouvelles, une première approche dans l’œuvre désopilante et inclassable de Lafferty. Le roman est relativement accessible et montre déjà l’étendue de ses délires.
Excentrique, loufoque, bizarre et irrationnel, un livre que nous conseillons aux esprits curieux, ceux qui risquent fort de se précipiter sur ses autres livres - à moins que, inversement, ils ne décident de ne plus vouloir en entendre jamais parler.
Le narrateur est l’historien irlandais et unijambiste Long John Tong Tyrone. Il vient découvrir l’Histoire de Klepsis. Mais il est bien connu que cette planète en est dépourvue. Ce qui n’est pas le cas des raisins appelés « Mon Dieu, quels raisins ! » aux vertus hallucinogènes très appréciées par les autochtones et les divers voyageurs venues de tout azimut. L’absorption de cette nourriture se résume à tout excepté un bad trip. Le plus déroutant est que la réalité ou plutôt devrait-on dire les réalités, sont changeantes. Un terrain de jeu que Lafferty affectionne particulièrement.
Notre historien s’embarque à destination du château Ravel-Brannagan, qui est un paradoxe en lui-même - parmi tant d’autres. En effet, ce château-là contient toute l’Histoire de la planète Klepsis qui n’en possède pas. Sur place, l’unijambiste ainsi que quinze compagnons d’infortune, sont fait prisonniers par le prince Henry afin d’être exécuter pour pimenter sa vente d’esclaves et son gala...
Les annales de Klepsis peut être, ainsi que ces recueils de nouvelles, une première approche dans l’œuvre désopilante et inclassable de Lafferty. Le roman est relativement accessible et montre déjà l’étendue de ses délires.
Excentrique, loufoque, bizarre et irrationnel, un livre que nous conseillons aux esprits curieux, ceux qui risquent fort de se précipiter sur ses autres livres - à moins que, inversement, ils ne décident de ne plus vouloir en entendre jamais parler.
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