Auteur : John Wyndham (Angleterre)
Titre : le jour des triffides
Parution : 2005 (1951 pour la VO)
Réédition chez Terre de brume
Lorsque l’on mentionne les
auteurs classiques de la science-fiction, John Wyndham n’arrive pas souvent dans
les premiers noms cités. Cependant, avec ce brillant roman datant du début des
années 50, il occupe une place de choix dans les récits de fin du monde.
Une nuit, la Terre est arrosée
par une pluie de météorites verts. Tous les habitants assistent à ce
merveilleux spectacle sans se douter de ce qui les attend. En effet, le lendemain au réveil la
quasi-totalité de la population est aveugle. Les rares individus qui n’ont pas
observé le phénomène sont des miraculés. C’est le cas par exemple de William
Masen qui, victime d’un accident (une piqûre de triffide), se trouvait à
l’hôpital avec le visage entièrement bandé.
Les triffides sont des plantes
d’origine obscure (William pense à une manipulation génétique accidentelle)
importés par un pilote qui apporta des semences à la compagnie Arctique et
Européenne des huiles de pêche. Elles sont intrigantes de par leur aspect,
mieux elles peuvent se déplacer à un rythme équivalent d’un homme qui marche.
Elles sont dangereuses voire mortelles étant donné qu’elles peuvent empoisonner
les humains avec une spire qu’elles utilisent comme un fouet. Pour les rendre
inoffensives il faut couper leur spire. Elles se nourrissent d’insectes et de
chair en état de décomposition. Elles possèdent une forme d’intelligence dans
la façon de s’attaquer à leurs proies.
L’humanité privée d’un de ses
sens majeurs, quasi indispensable pour survivre, tente de s’organiser dans le
chaos ambiant. Des petits groupes se forment avec à leur tête ceux qui ont le
luxe de voir. L’électricité est coupée à long terme et il est urgent de trouver
de la nourriture.
On évoque déjà une solution de
secours. Faire des enfants… massivement.
Ce roman post-apocalyptique qui
évoque la survie de l’espèce humaine suite à un événement exceptionnel, la nécessité
de construire une société autre, et dans une moindre mesure la confrontation entre
le règne animal et le règne végétal, place « Le jour des Triffides »
comme un classique dans l’histoire de la science-fiction.
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