Auteurs : Jeff Vandermeer - S.J. Chambers
Titre : Steampunk Bible
Parution : 2011
Editeur : Abrams
Si le nom de Chambers ne vous dit pas grand chose, vous connaissez peut-être Vandermeer, dont "La cité des saints et des fous" à été traduite aux éditions Calmann-Levy. Il a publié d'autres oeuvres - hélas inédites - telles "Finch", "Shriek" ou "Veniss underground". A travers un ouvrage enrichi de nombreuses illustrations et agréable à parcourir, les auteurs nous proposent un voyage pour découvrir les prémisses du sous-genre steampunk jusqu'à ses derniers développements.
Tout d'abord, en quelques mots, qu'est-ce que le steampunk ? Littéralement traduit, cela signifie "punk à vapeur". Le terme désigne à la base des fictions dont l'action se déroule au XIXè siécle (avec l'utilisation des machines à vapeur) durant la révolution industrielle et se poursuivant à l'ère victorienne.
Si les auteurs remontent à Verne, Wells, Poe (l'auteur du premier canular steampunk ?) et aux contes philosophiques pour identifier les proto-steampunk, c'est bien dans un bar californien que le steampunk "moderne" a vu le jour, au milieu des années 80. En effet, c'est avec un bon délire que trois auteurs vont poser les bases de cette sous-culture : James Blaylock (Homunculus), K.W. Jeter (Morlock night) et Tim Powers (Les voies d'Anubis) écrivent une forme d'histoire alternative basé sur l'ère victorienne.
Ensuite, d'autres formes d'expressions se développent : Les jeux de rôle (Les royaumes d'acier, Dungeon Twister, etc.) ; la musique (Abney Park et Dr Steel, en particulier) ; le cinéma (Steamboy, Le château ambulant, Capitaine Sky et le monde de demain, etc.) ; les jeux vidéo ou encore la mode.
Quelques pistes de lecture :
Paul Di Filippo : La trilogie steampunk - Gibson et Sterling : La machine à différences - Kim Newman : Anno Dracula - Gail Carriger : Sans âme - Thomas Day : L'instinct de l'équarisseur - le bel essai de Etienne Barillier intitulé "Steampunk".
En VO :
Arthur Slade : the hunchback assignments - Falksen : blood in the skies - Stephen Hunt : the court of the air - Dexter Palmer : The dream of perpetual motion.
A noter que le livre est assez facile d'accès, et que par conséquent il serait dommage de s'en passer sous prétexte qu'il n'est pas traduit. Si au départ le terme "steampunk" prêtait à sourire, son ampleur ne cesse de croître et gageons que ce sous-genre a encore de beaux jours devant lui. A découvrir !
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